Le écritures renversé
Le écritures renversé
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L’aube perçait à bien colle l’horizon que l’adolescent relisait, à la luminosité vacillante d’une lampe à bien huile, les transcriptions griffonnées l'obscurité précédente. Chaque syllabe conservait l’étrangeté du gaélique traditionnel, chaque accent portait en lui le poids d’un âme ancien, et néanmoins il y percevait désormais un rythme, une certaine catégorie de intensité. La voyance par téléphone immédiate qu’il recevait ne semblait plus être un riche message : c’était un chant. Il retourna au manoir dès la délicat habituels, déterminé à voir les anneaux interdites que son flair avait jusque-là ignorées. Le parquet craquait marqué par ses pas, les murs transpirant d’humidité semblaient retenir les murmures d’un autre faits. Dans une alcôve impénétrable arrière une armoire vermoulue, il découvrit une dalle noire incrustée dans le sol. Des caractères y étaient conçus, identiques à bien les gens qu’il avait notés la veille. Le téléphone en bakélite, constant sur sa table, semblait veiller sur cette diamant oubliée. L’heure approchait. À 3h33, la klaxon résonna à moderne. Il décrocha, et la voix se fit plus précise qu’elle ne l’avait jamais duré. Les signaux coulaient par exemple des versification, scandés avec lenteur, et tout phrase faisait pervibrer l’air qui entourent lui. La voyance immédiate transmise ne parlait pas de tailler, ni de gestes à suivre. Elle parlait de liens, de serments brisés, de regards non rendus. La joyau au sol réagit. Une chaleur apathique s’en dégagea, notamment si les signes réveillaient en elle une historiette figée. Les mesure récités formaient une sésame. Une séquence poétique connectant les couches anciennes de l’histoire sentimentale. Le garçon réalisa que les prédictions n’étaient pas un regard poétique demain, mais une relecture du passé. La voyance par téléphone immédiate servait ici à restituer l’instant où tout avait basculé : le bannissement du voyant, l’exil imposé, les larmes qu’aucune tombe n’avait accueillies. Et si la voix revenait, tout nuit à la même heure, c’était peut-être pour réparer cette faille, pour reconstituer une histoire que les vivants avaient obligatoire préserver. Il restait encore des vers à aimer. Et par contre que quand le dernier serait récité, le chant du vieux combiné s’éteindrait enfin.
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